Paris games week 2021 : tout ce qu’il faut savoir

Par Antoine Roy

Publié le 28/11/2025

Paris games week 2021 : tout ce qu'il faut savoir

La Paris Games Week est le grand rendez-vous français du jeu vidéo, et 2021 devait marquer le retour d’un salon très attendu. La réalité a été tout autre, avec une annulation qui a surpris le grand public tout en semblant inévitable pour les professionnels. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la paris game week 2021, pourquoi elle n’a pas eu lieu, et ce que cela change pour la suite. Place aux faits, aux témoignages et aux perspectives.

💡 À retenir

  • L’édition 2020 avait déjà été annulée, créant un précédent dans l’industrie
  • Les statistiques de fréquentation des éditions précédentes
  • Les annonces faites pour l’édition 2022

Contexte de l’annulation

La paris game week 2021 était envisagée sur son créneau traditionnel des vacances de la Toussaint, à Paris Expo Porte de Versailles, avec un format grand public et professionnel. Les organisateurs avaient travaillé sur plusieurs scénarios, de la jauge réduite à un format hybride, afin de concilier sécurité sanitaire et expérience sur place.

La décision d’annuler est finalement tombée après l’évaluation des contraintes sanitaires, des incertitudes de circulation internationale et des impératifs logistiques. Le SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs) a mis en avant la priorité donnée à la santé des visiteurs, des exposants et des équipes, ainsi que la difficulté à garantir un salon à la hauteur des attentes. L’édition 2020 ayant déjà été annulée, le contexte restait fragile pour planifier un événement d’une telle envergure.

Historique de la Paris Games Week

Lancée en 2010, la Paris Games Week s’est rapidement imposée comme l’événement gaming de référence en France. Chaque automne, le salon rassemble consoles, PC, esports, retrogaming, cosplay et créations indépendantes sous un même toit. Sa marque de fabrique repose sur l’accès direct au jeu, la rencontre entre studios et joueurs, et une atmosphère festive.

Les dernières éditions ont confirmé cette dynamique avec plus de 300 000 visiteurs lors des années phares, des dizaines d’animations et des centaines de bornes de test. Les grandes annonces, la présence des acteurs majeurs et le soutien des communautés esport en ont fait un rendez-vous attendu, aussi bien par les familles que par les passionnés les plus avertis.

A lire aussi  Tout savoir sur la premier league : histoire et enjeux

Le précédent de 2020 a toutefois bousculé ce rythme. Pour la première fois depuis sa création, le salon s’était arrêté net, posant les bases d’une gestion de crise prolongée pour les organisateurs, les éditeurs et les partenaires techniques. L’annulation de la paris game week 2021 s’inscrit dans cette continuité, avec l’idée d’éviter une édition dégradée et de mieux préparer la suite.

Pour celles et ceux qui souhaitent remettre le contexte en images, cette vidéo revient sur l’annonce de l’annulation et ses raisons principales.

Impact sur l’industrie

Impact sur l'industrie

L’absence de la paris game week 2021 a eu des répercussions concrètes pour l’écosystème. Les éditeurs ont perdu une vitrine populaire pour exposer leurs nouveautés de fin d’année, les studios indépendants ont manqué d’un espace de visibilité et de playtests, les acteurs de l’esport ont dû replanifier leurs finales, et toute la chaîne des prestataires a été touchée, des monteurs de stands aux techniciens.

Sur le plan marketing, un grand salon permet d’accélérer la notoriété d’un jeu par l’essai public, d’alimenter les médias sociaux avec des impressions à chaud et de générer des précommandes. Privés de ce levier, beaucoup ont renforcé leurs stratégies numériques, avec des démos en ligne, des présentations en streaming et des campagnes communautaires. Pour les visiteurs, l’annulation a réduit les occasions de tester en avance, de rencontrer les équipes et de vivre l’effervescence des grandes scènes esport.

  • Moins de feedbacks terrain sur des builds en cours, alors qu’un salon concentre en quelques jours l’équivalent de 6 à 12 mois de retours qualifiés.
  • Retombées locales en berne pour l’hôtellerie, la restauration et la production d’événements.
  • Calendriers de communication compressés, obligeant à décaler ou fractionner les annonces.
  • Moindre visibilité pour les jeux à budget modeste, habituellement portés par le bouche-à-oreille sur le salon.

Du côté des visiteurs, les billets prévus pour l’édition 2021 ont donné lieu à des remboursements ou à des reports selon les cas, et les communautés se sont tournées vers le digital. Conseil pratique pour les passionnés qui suivent le salon depuis plusieurs années : surveiller tôt la billetterie, préparer un planning de visite et privilégier les créneaux matinaux pour éviter les files, surtout lors des jours de fréquentation la plus élevée.

A lire aussi  Découvrez la boutique lidia crochet pour passionnés de tricot

Réactions des acteurs du secteur

Chez les éditeurs, le ton a été mesuré. Un directeur marketing d’un studio AA résume ainsi l’arbitrage : « Quand l’incertitude logistique dépasse un certain seuil, mieux vaut concentrer l’énergie sur des contenus de qualité et des rencontres ciblées. » Cette logique a poussé plusieurs acteurs à renforcer leurs démonstrations à distance et à soutenir les créateurs indépendants via des vitrines en ligne.

Les organisateurs d’événements partagent un constat proche. Selon un producteur de salon, « un show floor à moitié rempli coûte plus cher en image qu’une année blanche ». Autrement dit, un retour avec un niveau d’exigence élevé reste préférable à une édition bridée. Du côté des équipes esport, la priorité a été donnée à des finales sécurisées, souvent dans des studios, avec un accent sur la réalisation et la diffusion.

Les revendeurs et distributeurs, eux, soulignent l’impact sur les ventes de fin d’année, le salon jouant un rôle d’accélérateur. Plusieurs enseignes ont compensé par des démonstrations en magasin et des opérations de précommande, avec un focus sur les accessoires et les éditions limitées.

Que retenir pour l’avenir ?

La séquence 2020-2021 a servi de crash-test pour toute l’industrie. Première leçon, la résilience passe par une programmation flexible, avec des plans A, B et C prêts à être activés. Deuxième leçon, l’hybride n’est plus une option. Un salon physique fort restera central, mais il gagne à être prolongé en ligne pour amplifier la portée et capitaliser sur les contenus.

Pour les studios et les éditeurs, trois pistes concrètes se dégagent : créer des démos temporisées sur PC/console pour coïncider avec la période du salon, former des ambassadeurs communautaires capables d’animer des sessions Q&A, et prévoir des métriques partagées entre offline et online afin de mesurer précisément l’impact. Pour les visiteurs, l’expérience peut aussi s’optimiser : inscription aux alertes de billetterie, repérage des halls en amont, priorisation des files des jeux à forte attente, et préparation d’un sac léger avec batterie externe et bouteille d’eau réutilisable.

Antoine Roy

Je m'appelle Antoine Roy et je suis passionné de sport. Sur mon blog, je partage mes réflexions, analyses et conseils pour aider chacun à s'épanouir dans sa pratique sportive. Rejoignez-moi pour explorer ensemble l'univers du sport !

Rejoignez notre newsletter !

Je m'abonne

Plus d'actualités

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.