Découvrez l’octopush, le sport subaquatique en plein essor

Par Antoine Roy

Publié le 22/11/2025

Découvrez l'octopush, le sport subaquatique en plein essor

Envie d’un sport qui donne autant la banane qu’un vrai coup de boost cardio ? L’octopush, alias hockey subaquatique, mélange apnée, stratégie et glisse en piscine. On y joue en silence, palmes aux pieds, crosse en main et esprit d’équipe au maximum. Pratiqué en club, accessible aux débutants, c’est le terrain de jeu idéal pour varier ses entraînements et découvrir de nouvelles sensations.

💡 À retenir

  • L’octopush a été créé dans les années 1950 au Royaume-Uni.
  • Il existe environ 250 clubs d’octopush dans le monde.
  • Les compétitions internationales sont organisées tous les deux ans.

Qu’est-ce que l’octopush ?

L’octopush est un hockey joué au fond d’une piscine, où deux équipes tentent de pousser un palet plombé jusque dans un but métallique. Chaque joueur respire en surface, plonge en apnée, agit avec une petite crosse et remonte pour reprendre de l’air. L’action est fluide, tactique et surprenante, car tout se joue sans paroles, avec des signaux visuels et beaucoup de lecture du jeu.

Le terrain est le fond du bassin, généralement à une profondeur de 2 à 3 m. Le palet pèse autour d’un kilo, assez lourd pour rester posé. Les crosses font environ 25 à 30 cm. L’équipement est simple, la courbe d’apprentissage rapide, et la sensation de glisse unique. Si vous aimez nager et les sports collectifs, l’octopush coche les cases.

Équipement nécessaire

Vous avez probablement déjà la moitié du matériel. Pour débuter confortablement, prévoyez :

  • Masque et tuba : vision claire et respiration en surface. Un bon masque coûte souvent 25 à 60 €.
  • Palmes : privilégiez des palmes confortables et réactives pour les sprints courts.
  • Crosse courte et gant protecteur : pour pousser et protéger la main posée au fond.
  • Bonnet de protection avec oreilles rigides et protège-dents : sécurité et repères d’équipe.
  • Maillot ou combinaison fine selon la température de l’eau et votre club.

Le palet et les buts sont fournis par le club. Une première panoplie correcte peut revenir à environ 100 à 200 € si vous partez de zéro, moins si vous possédez déjà masque et palmes.

Les règles du hockey subaquatique

Deux équipes s’affrontent, 6 contre 6 dans l’eau, avec des remplaçants qui tournent très régulièrement. L’engagement se fait depuis les lignes de départ de chaque côté. À un signal, les joueurs sprintent vers le centre pour disputer le palet, puis construisent le jeu par passes courtes et percussions.

Un match standard se joue en 2 x 15 minutes chez les adultes, avec une courte pause. Les arbitres sont en apnée dans l’eau, épaulés par un arbitre de surface. On marque en poussant le palet dans un but bas, large et posé au sol. Les remplacements se font “à la volée” depuis un côté du bassin, ce qui maintient une intensité élevée tout en gérant l’effort.

  • Interdits courants : retenir un joueur, bloquer avec le corps, toucher le palet avec autre chose que la crosse, jeu dangereux.
  • Avantages : l’arbitre peut laisser jouer si l’équipe non fautive garde l’initiative.
  • Sanctions : remise au jeu, coups francs, voire exclusion temporaire en cas de faute grave.
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La stratégie repose sur des lignes compactes, des décalages latéraux et la gestion du souffle. Les meilleures équipes alternent vitesse, passes rasantes et placements intelligents pour ouvrir une brèche.

L’histoire de l’octopush

L'histoire de l'octopush

Le hockey subaquatique apparaît au Royaume-Uni dans les années 1950 comme exercice ludique pour les plongeurs qui veulent garder la forme. Le nom “octopush” s’impose rapidement dans la culture club, à la fois descriptif et amusant. Le jeu séduit, traverse la Manche, et gagne l’Antarctique… ou presque. On le retrouve aujourd’hui en Europe, en Amérique, en Océanie et en Afrique du Sud.

Au fil des décennies, la structuration sportive amène des règles communes, des arbitres formés et des compétitions nationales. Les rassemblements internationaux voient le niveau exploser, avec des écoles de jeu différentes selon les pays, du style très physique aux filières très techniques.

Origine du sport

L’idée initiale est généralement attribuée à des membres passionnés du Southsea Sub-Aqua Club, menés par Alan Blake, qui cherchent un entraînement de piscine utile, fun et praticable l’hiver. Le concept tient en quelques principes : un palet lourd, de petites crosses et des buts bas pour forcer le jeu à rester au fond.

Depuis, la pratique s’étend, portée par les clubs et les fédérations subaquatiques nationales. On recense aujourd’hui environ 250 clubs actifs dans le monde. Les championnats du monde et grandes compétitions se tiennent tous les deux ans, ce qui rythme la progression des sélections et stimule la formation de jeunes.

Comment débuter en octopush ?

Commencez par une séance découverte dans un club proche. Savoir nager confortablement et faire des apnées courtes suffit au début. On apprend vite à gérer son souffle, à pousser le palet droit et à se positionner sans gêner ses coéquipiers. L’ambiance est souvent conviviale, avec du matériel prêté et des ateliers guidés.

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Prévoyez des palmes adaptées, un masque qui ne fuit pas et un tuba simple. Prenez un bonnet de bain si le club l’exige et un protège-dents. Arrivez un peu en avance pour comprendre les consignes de sécurité, l’échauffement et les gestes de base. Après deux ou trois séances, vous sentirez déjà les progrès et le plaisir unique de l’octopush.

Techniques de base

  • Position hydrodynamique : corps aligné, regard vers le palet, main libre qui stabilise au fond.
  • Conduite du palet : crosse près du corps, petits poussés contrôlés plutôt que grands coups.
  • Passes courtes : passez en biais devant un coéquipier lancé, évitez les transmissions longues.
  • Gestes défensifs : anglez votre corps pour “fermer la porte” et canaliser l’attaque vers le bord.
  • Gestion du souffle : plongez avec un objectif, remontez tôt, tournez vite pour garder le rythme collectif.

Compétitions et clubs

Les clubs organisent des entraînements par niveau, des tournois amicaux et des championnats régionaux. On compte environ 250 clubs dans le monde, ce qui facilite les échanges et les stages. Les grands rendez-vous internationaux ont lieu tous les deux ans, excellente motivation pour se fixer un objectif et suivre un plan d’entraînement.

Plan type sur 8 semaines pour novices motivés : deux séances d’eau par semaine, l’une technique, l’autre axée jeu, plus une séance à sec de renfo léger. Ajoutez des exercices de respiration simples, comme des séries de crawl lent avec pauses courtes, et des éducatifs en apnée courte au bord du bassin. Fixez un cap réaliste, par exemple jouer son premier tournoi découverte au bout de trois mois.

Les bienfaits de l’octopush

Ce sport est un booster de forme redoutable. Il développe l’endurance, la puissance de jambe grâce aux palmes et un gainage solide. Les apnées courtes améliorent la tolérance à l’effort, la récupération et l’écoute du corps. L’entraînement en piscine entretient une condition régulière sans chocs articulaires.

Le cadre subaquatique apporte un vrai apaisement. Sous l’eau, on coupe le bruit, on se concentre sur le jeu et la respiration. Cela favorise la gestion du stress et l’attention aux sensations. L’esprit d’équipe est central : chaque plongée compte, chaque relais crée du lien. L’ambiance club, inclusive et souvent mixte, renforce la confiance et la motivation.

Antoine Roy

Je m'appelle Antoine Roy et je suis passionné de sport. Sur mon blog, je partage mes réflexions, analyses et conseils pour aider chacun à s'épanouir dans sa pratique sportive. Rejoignez-moi pour explorer ensemble l'univers du sport !

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